Dernièrement, je me suis intéressée à plusieurs articles sur le mouvement du minimalisme. Je trouvais extrêmement impressionnant et quasi surhumain de voir que certaines personnes réussissent à vivre en réduisant de façon importante leurs dépenses courantes et leurs impacts écologiques.
Je reviens tout juste de voyage et, par simple hasard, je me suis mise à observer le mode de vie des habitants. Je me suis rendu compte que plusieurs personnes à travers le monde réussissent réellement à vivre avec moins, sans pour autant se sentir contraintes par cela. Je me suis donc dit : «Pourquoi pas! Si c’est bon pour la planète ainsi que pour mon portefeuille, pourquoi pas?»
Mais par où commencer?
Voici donc en 5 points comment commencer à réduire mes dépenses courantes ainsi que mon impact sur la planète :
1. Faire l’analyse de mes dépenses
Il semble parfois anodin de faire l’analyse des petites dépenses telles que les cafés, par exemple, mais lorsqu’on calcule à la fin du mois tous les petits cafés achetés au service à l’auto le matin, le montant peut être très surprenant! Prenez un café à 2,50 $, cela équivaut à 17,50 $ par semaine, 77,50 $ par mois et 912,50 $ par année! Ces montants peuvent avoir un impact sur nos finances. Par une malheureuse évidence, les gros engagements sont plus souvent connus de notre part!
2. Évaluer mes revenus
Évidemment, il est important de ne pas surestimer nos revenus, surtout s’ils sont variables. Dans un tel cas, on doit donc se baser sur le plus faible revenu possible afin de ne pas avoir de surprise. Si vous avez un revenu plus stable, je vous propose de considérer les dépôts gouvernementaux tels que la TPS et le crédit pour la Solidarité comme étant des surplus et non un revenu fixe. Cela vous permettra d’avoir un petit coussin de sécurité.
3. Définir un budget
Une fois les dépenses analysées et les revenus évalués, nous pouvons mieux définir notre budget. Un jour vous me remercierez! Lorsqu’on prend le temps de faire un budget, on réalise davantage où part notre argent si durement gagné. Il est plus facile ainsi de faire le ratio entre l’argent qui entre et l’argent qui part. On y voit aussi la portion dédiée à nos engagements courants ainsi que la portion utilisée pour se gâter (ce qui est souvent plus élevé que ce qui serait nécessaire).
4. Désencombrer l’inutile
Le ménage physique aide au ménage moral! Prenez le temps de vous désencombrer des objets que vous n’utilisez plus. Recycler les vieilles factures et les carnets de notes, faire une vente de garage avec les vêtements et les articles de sport et même faire des dons à des organismes! Tout cela vous permettra d’y voir plus clair et d’avoir conscience de tout ce que vous possédez.
5. Utiliser ce que je possède déjà
Lors du processus de désencombrement, nous découvrons aussi souvent des choses dont nous avions oublié l’existence et qui peuvent être très utiles! Par exemple, des morceaux de vêtements oubliés depuis longtemps peuvent vous donner l’impression de revamper votre garde-robe et un vieux meuble défraichi peut facilement être rajeuni.
À quoi ça peut me servir de diminuer ma consommation… Pour éviter de tomber dans le piège de la surconsommation? Oui, mais? Pour la planète? Pour éviter de m’endetter? Pour être moins à risque si je perds mon emploi? Pour voyager plus? Je ne suis pas prête à dire que je me proclamerai une vraie minimaliste un jour, mais si toutefois je suis capable de prendre certaines bonnes habitudes, ça ne peut qu’être positif! L’important, selon moi, c’est de poser les gestes qui nous tiennent à cœur personnellement. Si tout le monde en faisait chacun un petit bout, ensemble, ce serait déjà un très grand pas vers la bonne direction!
Et voilà! Maintenant, qui embarque avec moi pour une petite cure «détox» de son mode de vie?